RAMPAGE 2 de Uwe Boll

Il faut le dire, le répéter, ne pas céder : Uwe Boll est un mauvais. De temps en temps, il réalise des films à peine mieux gaulés que ses purges habituelles et parvient astucieusement à retourner les âmes influençables laissées sans surveillance. L’homme est un businessman averti, avare de capitaliser le moindre dollar pour faire tourner encore et encore et encore et encore sa petite entreprise. Cette séquelle inutile, inepte et cheap d’un film qui se suffisait à lui-même en constitue une nouvelle preuve. Uwe Boll ne s’y contente pas de déverser des tombereaux de raccourcis conspirationnistes qu’on croirait régurgités par un gamin de dix ans, il se met lui-même en scène, devant un écran d’ordinateur, en train de louer ses propres dialogues. Personne d’autre ne le fera pour lui.