ILS SONT PARTOUT de Yvan Attal

Le plus gênant dans cette anthologie persuadée de résoudre l’antisémitisme à elle seule ne réside pas tant dans son sujet que dans la personnalité systématiquement mise en avant de son metteur en scène / scénariste / producteur / acteur fil rouge dans son propre rôle. La baudruche Attal gonfle tellement au fil de ses interventions autosatisfaites qu’elle finit par enrober toutes les idées un peu marrantes d’une indécence à peine supportable. Un peu comme si un rentier milliardaire de troisième génération se mettait en tête de résoudre la précarité avec un album de rap conscient regroupant des featurings de tous ses potes de Neuilly.