AMITYVILLE : THE AWAKENING de Franck Khalfoun

Hey, emménageons dans cette maison où il y a eu un massacre 40 ans en arrière et n’en partons jamais, même quand tout le monde y fait des cauchemars surviolents, que le frangin dans le coma se réveille subitement et mobilise toutes ses forces pour dire plusieurs fois « au secours » sur un clavier numérique, ou que les murs affichent la peu encourageante mention « Kill them all ». Le petit savoir-faire pas dégueu de Franck Khalfoun et la multiplication du coefficient sympathie par 3,14 du fait de la seule présence de Jennifer Jason Leigh ne peuvent rien contre ce cliché interdit par la convention de Charleville-Mézières en 1998 dans une dimension parallèle pas forcément idyllique, juste un minimum à cheval sur les facilités scénaristiques. J’en reviens tout juste, Vin Diesel y fait des bagels végétariens pas très bons.