COMMENT TUER SON BOSS 2 de Sean Anders

La vulgarité faite film. En partie à cause du torrent d’insanités sortant de la bouche du personnage putride campé par Jennifer Aniston, mais pas seulement. Tout n’est qu’ode au pognon roi, à la célébration de la réussite par le coup bas ; l’incompétence est un gag, l’idiotie la valeur refuge des faibles. Le scénario semble avoir été écrit par un générateur de péripéties aléatoires, la bande-son provient de l’iPod d’un stagiaire à peine majeur, tous les acteurs font honte à un moment ou à un autre. Mais le film s’est à peu près rentabilisé en fin de parcours, c’est tout ce qui compte, non ?