Êtes-vous familiers avec cette impression de mort cérébrale ressentie en fixant les yeux vides de personnages animés en 3D ? Les Américains ont baptisé cet excès de réalisme larvé « uncanny valley », qu’on pourrait traduire par « vallée dérangeante ». Cette adaptation façon space opera pompier des aventures du capitaine corsaire démarre en plein cœur de cette vallée et s’y installe un peu plus de scène en scène. Quelques visions inédites flattent occasionnellement la rétine, mais se perdent dans un manque d’émotion glacial et un scénario abscons.
ALBATOR, CORSAIRE DE L’ESPACE de Shinji Aramaki
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