Il y a chez Escalante comme chez Reygadas et d’autres compagnons en films achtung-achtung une inclination passablement relou à vous enfoncer de force un naturalisme contrit au fond de la gorge, au cas où la pilule de leur discours ne soit pas assez amère. Le pire, c’est que ce cinéma de pur dispositif doloriste peut offrir de beaux instants troubles. Comme dans une de ses scènes-clé, La Région Sauvage brutalise, pousse à abandonner ses mécanismes de défense pour se laisser aller. Ça reste une forme d’abus.
LA REGION SAUVAGE de Amat Escalante
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