UNDISPUTED 4 de Todor Chapkanov

Scott Adkins est tout ce qu’il nous reste, en 2017, comme reliquat des brutasses martiales anglophones qui firent si ce n’est la joie, si ce n’est la fortune, encore moins la pérennité, du moins un pan non négligeable d’occupation d’espace des vidéoclubs (insérer blague de vieux). Même dans cette déjection absolue, écrite avec un ongle incarné, jouée avec la passion d’un bébé phoque mazouté, filmée et montée TOUJOURS de la même façon (deux trois patates, une contre-attaque, un coup plus puissant plein cadre au ralenti, ad lib), Scotty -baby suinte le charisme martial par chaque centimètre carré de ses faux tatouages. Les plus tarés pourront y voir un parallèle thématique avec le beaucoup plus rigolo Chasse à l’homme 2, sur le traumatisme d’un homme beaucoup trop fort pour ses adversaires imbéciles, condamné à tuer dans un monde devenu fou de violence, les autres fast-forwarderont entre les combats comme devant un porno. D’ailleurs, comme dans un mauvais porno, la scène à trois est la meilleure.