ALLELUIA de Fabrice Du Welz

Le quatrième film inspiré de l’authentique spirale meurtrière des « Lonely Hearts Killer » ne serait-il pas le plus abouti sur le sujet ? Inutile de déterrer Leonard Kastle pour analyse, il suffit d’une poignée de secondes à Fabrice du Welz pour imprimer sa marque. Miracle d’alchimie entre les pulsions de vie et de mort, entre le sexe et le sang sous les sursauts d’une mise en scène aux excès finement amenés, son film est l’équivalent cinématographique des meilleurs morceaux du groupe Liars. Alleluia, en effet.