Est-il possible, pour les spectateurs francophones, de faire abstraction de l’hilarante semoule yogourt dans laquelle s’exprime Brad Pitt, censée passer pour du québécois pur jus ? Disons… à peu près, en ce que cette douloureuse performance surligne le désir de cinéma iconique à l’œuvre derrière le projet de Robert Zemeckis. Du cinéma pour cinéphile, avec ce que ça peut impliquer de fine ligne entre l’abandon de son incrédulité et l’impression d’artificialité totale. Dans sa deuxième moitié, l’élégance de la mise en scène parvient à faire oublier la théorie en marche. L’intrigue se resserre sur son duo d’acteurs modèles, Marion Cotillard venge sa mort ratée chez Nolan, Brad Pitt flingue, nous sommes quittes.
ALLIES de Robert Zemeckis
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