De la part du réalisateur du formidablement crétin Zombie Strippers, rien ne laissait présager cette singulière réussite, introspection dans la psyché perturbée d’une junkie en plein bad trip après la chute “accidentelle“ de sa meilleure amie. Avec un budget qu’on devine rachitique et des thématiques assez rebattues, Jay Lee gagne ses galons de metteur en scène avec un panache que ne laissaient absolument pas prévoir ses joutes de stripteaseuses mortes-vivantes. Tous les partis pris se justifient au fil de ce récit tortueux, en immersion dans un esprit en pleine éruption incontrôlée. Les changements d’ambiance rendent claustro, les scènes à l’hôpital sont terrifiantes, les seconds rôles, du flic suspicieux au dealer inquiétant, sont tous excellemment castés, et la fin est l’une des meilleures vues récemment dans une fusion entre cinéma d’horreur et cinéma d’auteur.
ALYCE de Jay Lee
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