Ce micro-phénomène, au succès public déraisonné, rassurerait sur les velléités des spectateurs français à sortir de leur enfer de la comédie vers autre chose, n’importe quoi… si cette dernière excroissance de la dynastie Gélin ne carburait à la malhonnêteté tire-larmes, dans son monde à la fantaisie dramatiquement repliée sur elle-même. Comme dans Gangsterdam, l’on y confond envie de cinéma et besoin de s’y blottir comme dans un cocon qui isolerait du reste du monde, dans un processus de fétichisation immédiatement rassurant à défaut de tenir une ligne artistique définie. Tout cela ne serait au fond pas si grave si le (petit) twist final grotesque, limite dégueulasse, ne venait parer la guimauve d’une aura profondément cynique, manipulation de bas étage pour forcer l’empathie avec la subtilité d’une tractopelle lancé sans frein sur une pente à 70°. Vous ne méritez pas vos torrents de larmes, messieurs.
DEMAIN TOUT COMMENCE de Hugo Gélin
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