Apparemment, le réalisateur des deux Tropa de Elite bouillonnait d’idées pour ce remake, et en effet, le film lance son lot de pistes intéressantes (l’ingérence américaine et ses sous-traitances, le libre-arbitre de Murphy…) aussitôt abandonnées sur le bas-côté comme un petit chiot malade. Le seul reste un peu consistant de son traitement réside sans surprise dans le personnage de Michael Keaton, parodie d’exécutif hollywoodien balancée comme du grain à moudre pour les critiques en mal de subversion. C’est bien peu à mettre au crédit d’un remake peine à jouir, visiblement désireux d’honorer son modèle mais systématiquement ravalé au rang de polar timoré par ses bailleurs de fonds.
ROBOCOP de José Padilha
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