Le retournement de veste de ce cinéaste autrefois engagé, désormais biatch servile du gouvernement chinois dans des œuvres de propagande indignes, reste symptomatique de la terreur culturelle en cours dans cette puissance économique très soucieuse de l’image qu’elle peut renvoyer. Sur le même sujet (le massacre de la ville chinoise de Nankin en 1937 par les troupes japonaises), cette superproduction dans laquelle vient se perdre un Christian Bale hébété se situe à l’extrême opposé du terrible City of Life and Death de Lu Chuan, tant en termes de qualité, de pertinence, que de démagogie facile.
SACRIFICES OF WAR de Zhang Yimou
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