Le polar politique français le plus cinématographiquement stimulant depuis Le Grand Jeu de Nicolas Pariser, avec tous les défauts des œuvres commando (figurants qui regardent la caméra, dialogues pas toujours très heureux) mais surtout les énormes qualités. Il y a dans Une vie violente un équilibre hypnotique entre l’apparente sécheresse de la mise en scène et la précision du dispositif scénaristique, un élan dingue pour suivre ses personnages au bout de leurs parcours cabossés. De Peretti pourrait filmer le bilan de compétence d’Hugo Clément à sa 33e année chez Konbini et rendre l’expérience fascinante visuellement et moralement.
UNE VIE VIOLENTE de Thierry de Peretti
Posted on