Comme dans Un prophète, Audiard déploie toute sa palette atmosphérique pour transformer un produit d’exploitation relativement lambda en film d’auteur césarisable. Sauf qu’Un prophète revisitait la fresque mafieuse avec un regard neuf, et qu’ici, ce sont les films de la saga Un justicier dans la ville qui subissent un lifting contemplatif. La Palme d’Or, mais surtout la nomination de Vincent Rottiers au César du meilleur second rôle sont les preuves définitives que Jacques Audiard peut désormais tourner absolument n’importe quoi, ce sera pris pour du génie.
DHEEPAN de Jacques Audiard
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