Peu importe qu’il y ait eu deux Hooligans avant celui-ci, l’histoire n’a strictement rien à voir avec les films précédents. Peu importe que le contexte soit situé au cœur bouillonnant des dérives extra footbalistiques, la seule image de ballon rond ne durera que deux secondes. L’important, ici, est de voir cinq bourrins bourrés à la mauvaise bière de stade se tatanner la gueule avec cinq autres bourrins bourrés à la mauvaise bière de stade dans des arènes cheapos, au gré d’un récit renvoyant aux premiers films de Van Damme dans les années 80. Tel Jean-Claude, cette brutasse martiale monolithique de Scott Adkins revient infiltrer son gang de jeunesse pour venger le meurtre de son frère, tombe la donzelle, et tente de nous faire oublier, au prix d’efforts visiblement assez peu harassants, que 24 ans ont passé depuis Full Contact.
HOOLIGANS 3 de James Nunn
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