Trois premières scènes monstrueuses, des intentions grosses comme ça, un casting solide, une réalisation au cordeau… et des énormes ficelles narratives pour faire le lien. A force de brasser des concepts passionnants mais foutrement denses, Medina finit par les imbriquer de force, quitte à se noyer dans des ellipses bancales. Dommage : en voulant aller trop vite, il réduit de fait tout impact émotionnel à une portion congrue. Insensibles est néanmoins porteur de promesses cinématographiques souvent formidables, à défaut d’être toutes tenues.
INSENSIBLES de Juan Carlos Medina
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