Sad Keanu sort de nouveau du bois pour engloutir nos péchés dans l’efficacité immédiate, dans l’investissement taiseux d’un homme emblématique au-delà-de-nos-différences, au-delà du bien et du mal cinématographique, au-delà de tout. Il repère les petites qualités de cette série B, les fait léviter autour de lui tandis que son corps quitte le sol. Il nous jauge, nous juge, nous gratifie de son regard triste à en chialer de repentance des larmes de sang et de foutre délicatement mêlés. Les films John Wick sont beaucoup trop hypés pour ce qu’ils sont, les performances de Keanu pas assez.
JOHN WICK 2 de Chad Stahelski
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