JOKER de Simon West

Entre Expendables 3 et Fast and Furious 7, il faut abreuver la soif jasonstathamienne de substrat esthétique théorique. Que la bête soit exaucée : le réalisateur des Ailes de l’Enfer envoie Jason casser des crânes et des entrejambes à Las Vegas, sous le regard attendri de seconds couteaux visiblement persuadés de valoir mieux que ça. Le fait que ce film soit sorti en salles, là où tant de séries B plus que correctes ne connaissent même pas d’exploitation DVD, se rajoute au plantureux catalogue des doigts d’honneur adressés au public par les arcanes reptiliennes de la distribution.