Conséquence de cet été meurtrier pour le divertissement de masse, cette super-production beaucoup trop longue et plombée par le non-jeu grimaçant de Johnny Depp se retrouve sur le podium des meilleurs blockbusters hollywoodiens de juillet / août. Gore Verbinski, tâcheron taiseux, développe ici des velléités de mise en scène surprenante, qu’il ne peut s’empêcher de foirer dans des scènes d’action complètement hors sujet. Ces morceaux de petite bravoure apparaissent comme les stigmates d’un objet schizophrène, récit ample au discours pour le moins étonnant dans une production Bruckheimer, mais dont les concessions éparses à un cahier des charges imbécile cherchent à le vendre comme un Pirates des Caraïbes sauce western.
LONE RANGER de Gore Verbinski
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