Qu’est-ce qui ressemble moins à un film de Ron Howard qu’un autre film de Ron Howard ? A la suite de machins aussi dissemblables que Frost/Nixon, Anges & Démons et Le Dilemme, l’ex Richie Cunningham change une nouvelle fois de style esthétique et de mise en scène mais contrairement à l’approche d’un John McTiernan, qui adapte systématiquement sa réalisation à son sujet, Howard donne tout simplement l’impression de fonctionner en girouette. Heureusement pour lui, son absurde relecture façon Michael Bay dépressif de la rivalité entre James Hunt et Niki Lauda fonctionne plutôt bien, et ce malgré le maquillage ridicule de Daniel Brühl.
RUSH de Ron Howard
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