Petite anomalie sympathique dans le landernau des réalisateurs expatriés à Hollywood par passion pour l’argent, Baltasar Kormakur, dit « la Balt’ », dit « la Korm’ » avait atteint le petit sommet de sa carrière américaine avec Everest AH AH AH AH putain je me dégoûte, il ne faudrait jamais écrire le matin dans le train pour Bordeaux. Anyway, voilà la Balt’ de retour en Islande pour un polar étrange, engourdi par les frimas hivernaux où il se filme en père de famille approximatif, amène de tirer sa fille de l’enfer de la drogue en se prenant des dérouillées par des dealers et en torturant des junkies. Ce faisant, la Korm’ livre ce qui restera sans nul doute la meilleure imitation de Colin Farrell de 2017 pour les 8 désespérés que ça pourrait intéresser.
THE OATH de Baltasar Kormakur
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