THE HOUSE de Andrew Jay Cohen

Jusqu’où peut mener l’amour de Will Ferrell et l’affection pour Amy Poehler ? Jusqu’à la vie, jusqu’à la mort, JUSQU’AU MEURTRE ? Pas nécessairement (quoique s’ils me le demandaient avec la bonne inflexion vocale rigolote…), mais au moins jusqu’à regarder des choses aussi médiocres que Daddy’s Home, Sisters ou Zoolander 2 en se forçant à y trouver de l’intérêt pour ne pas tomber dans une spirale de dégoût de soi, de haine du monde, de rancœur profonde et moite de ce que la société force ses meilleurs représentants à faire pour trouver le plus large dénominateur LOL commun. Car oui, c’est bien la société qui les contraint à tourner des films pourris, vous ne me ferez pas croire le contraire. Dans ce contexte de déni bien ancré dans la psyché, The House est une dose de méthadone offert à l’héroïnomane addict aux comédiens. Il y a un soupçon de mauvais esprit et trois running gags marrants (Will qui pousse Rachel, sa violence involontaire, Amy qui fume de la weed), c’est peu, c’est déjà ça.