Il faut encourager Hollywood, ce gamin pourri gâté jusqu’à la nausée, dès que de faibles signes d’amélioration pointent le petit bout de leur nez. Ainsi, ce successeur d’un blockbuster hideux à la direction artistique catastrophique tire le meilleur parti possible de son cahier des charges bancal et assume, de façon assez étonnante pour être soulignée, son discours en forme de précis révolutionnaire à destination de la jeunesse endormie. Que les bouffeurs de rouges ravalent leur bave écumante, la lecture marxiste s’efface au profit d’une ode parfois euphorisante à la résistance. L’anti Twilight, en somme.
HUNGER GAMES 2 de Francis Lawrence
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