HUNGER GAMES 2 de Francis Lawrence

Il faut encourager Hollywood, ce gamin pourri gâté jusqu’à la nausée, dès que de faibles signes d’amélioration pointent le petit bout de leur nez. Ainsi, ce successeur d’un blockbuster hideux à la direction artistique catastrophique tire le meilleur parti possible de son cahier des charges bancal et assume, de façon assez étonnante pour être soulignée, son discours en forme de précis révolutionnaire à destination de la jeunesse endormie. Que les bouffeurs de rouges ravalent leur bave écumante, la lecture marxiste s’efface au profit d’une ode parfois euphorisante à la résistance. L’anti Twilight, en somme.