Contre toute attente, la greffe prend. Le rythme frénétique des satires Iannucciennes colle parfaitement à la veulerie et l’absurdité procédurale du Comité aux abois. Les dialogues claquent, le casting, impeccable, réserve des surprises gentiment dingues jusque dans le dernier acte. Seule la mise en scène tire parfois à la ligne dans ce glorieux merdier. Défaussé de son usuel style sur le vif, Armando Iannucci a tendance à se réfugier dans des gimmicks un peu usants à la longue mais qu’importe : sa fougue retrouvée excuse beaucoup.
LA MORT DE STALINE de Armando Iannucci
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