Entamée comme un petit film indé agité de soubresauts bien gorasses, cette micro-production s’emballe subitement dans sa deuxième partie pour se conclure dans le chaos total. Et ce récit initiatique dévoyé, où un jeune fan de film d’horreur découvre que son grand frère est tueur en série, de se transformer en projet à l’ambition peu commune : confronter la fascination pour le genre à l’horreur quotidienne – racisme, homophobie, intolérance, violences et ambiguïtés familiales – tout en célébrant ses vertus cathartiques. Fort de son apocalypse finale, le propos de Found sur le cinéma horrifique est plus pertinent que deux décennies de productions hollywoodiennes “ironiques“, de Scream à La Cabane dans les Bois. En fait, à quelques performances en demi-teintes près, on n’est pas loin du chef-d’œuvre.
FOUND de Scott Schirmer
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