Pour une fois que la critique à Cannes sert à autre chose qu’à vérifier avec effroi l’incroyable petitesse de sa résistance psychologique à une proposition ne serait-ce qu’un chouïa plous conceptuelle qu’un énième docu-fiction des Dardenne, on ne va pas se plaindre. Curieux de voir ce qui a bien pu occasionner un tel déchaînement de haine, de procès en arrogance ou en fausse transgression, le spectateur découvre, loin du cirque et de son bruit cacochyme, une très honnête série B, peut-être un peu trop sûre d’elle-même mais who cares tant que la sidération fonctionne ?
THE NEON DEMON de Nicolas Winding Refn
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