ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITES de Michael Dowse

Daniel Radcliffe n’a pas encore la bouteille nécessaire pour faire oublier le rôle qui l’a révélé au trop grand public. Et ce n’est pas en déblatérant des dialogues faussement trash et vraiment vulgos dans des bluettes pseudo indépendantes qu’il se rachètera une virginité.

DIPLOMATIE de Volker Schlöndorff

Au théâtre ce soir, André Dussolier tente désespérément de se mettre au niveau du colossal Niels Arestrup, et il faut lui reconnaître une certaine bravoure dans l’effort. De son côté, le metteur en scène du Tambour multiplie les astuces pour faire passer la lancinante impression de représentation filmée, et parvient à faire illusion. À défaut…

DERNIER TRAIN POUR BUSAN de Yeon Sang-ho

Donnez-lui un TGV, une moitié de casting pas vraiment convaincante et pour sa première réalisation live, Yeon Sang-ho surpasse 7 saisons de The Walking Dead en deux heures. Believe the hype : le meilleur blockbuster de l’été dernier était bel et bien sud-coréen.

LE DERNIER DIAMANT de Eric Barbier

Bérénice Béjo et Yvan Attal se refont L’Affaire Thomas Crown, à l’aide d’un script dont les dialogues, les pires entendus dans un film de genre français depuis un bon lustre, semblent avoir été écrits dans le seul but de débusquer les limites de leur jeu.

COMANCHERIA de David MacKenzie

Impossible de ne pas aimer Comancheria à l’heure où le moindre film de genre à peu près réussi, avec des valeurs ajoutées comme un casting sympa partiellement à contre-emploi et « Nick Cave à la BO PUTAIN », se doit d’être célébré comme le divin enfant du communautarisme néo-nerd et de la critique qui ne voudrait SURTOUT…

COLT 45 de Fabrice du Welz

Il y a un vrai bon film caché derrière ce produit remonté comme tel, derrière ces ellipses aveuglantes, ces fulgurances tronquées et ce Joey Starr au moins bourré. Le rêve de voir le director’s cut s’estompe à la seule évocation du nom du producteur a priori responsable.

CHOCOLAT de Roschdy Zem

Ce film a marqué « Césars » de partout, dans le regard vague d’Omar Sy avant flashback, dans sa reconstitution d’époque, dans son sujet douloureux traité avec ce qu’il faut de pudeur, dans les applaudissements récurrents des spectateurs en fin de séance. Tout est carré, rien ne dépasse. Propre.