Stallone en croisement de Harry Houdini et de Sherlock Holmes : l’idée est aussi étrange que son traitement visuel est raté, en particulier quand papy Sylvester expose ses plans d’évasions machiavéliques avec sa coutumière mâchoire serrée d’action star sexagénaire constipée. Son binôme avec un Schwarzenegger très force tranquille dans l’esprit ne dépasse jamais le stade…
Auteur/autrice : François Cau
EN TOUTE HUMILITE – THE HUMBLING de Barry Levinson
Golden Globe 2015 du paradoxe entre le titre et le style du film, version maniérée et grabataire de Birdman virant au marivaudage glauque et gênant. Pour l’amour d’Al Pacino, fuyez.
LE DERNIER CHASSEUR DE SORCIERES de Breck Eisner
Où Vin Diesel fait quelques efforts d’articulation pour donner un peu d’allant à une partie de Donjons et Dragons budgetée à 90 millions de dollars. Par le réalisateur de Sahara.
DE PLUS BELLE de Anne-Gaëlle Daval
Quel beau gosse, ce Kasso.
VERY BAD DADS de Sean Anders
Cette toute petite comédie familiale, inoffensive à un point quasi criminel, laisse planer le spectre terrifiant d’un Will Ferrell en pré-retraite, à deux doigts d’une Adam-Sandlerisation de son cinéma et, encore pire, de son humour.
CE QUI NOUS LIE de Cédric Klapisch
C’est l’histoire d’un petit d’homme aux histoires sympas mais complètement inconséquentes et un peu relou dépassée 1h15 de durée, et que s’appelario Klapisch.
CHARLIE MORTDECAI de David Koepp
Il sourd de ce film un vibrant appel à l’euthanasie de Johnny Depp.
CASSE-TETE CHINOIS de Cédric Klapisch
Le tour de force le plus remarquable (toutes proportions gardées) du troisième volet des aventures de Xavier est d’essayer de nous faire croire que ses aventures puissent devenir des best-sellers à même de lui garantir un train de vie plus que confortable. Désir d’avenir bourgeois, inconséquence à tous les étages, aphorismes insupportables, tout ça pour…
BLUE JASMINE de Woody Allen
Aussi caricatural dans sa représentation des « petites gens » que dans son portrait des nantis, cet énième drame bourgeois d’un Woody Allen de plus en plus refermé sur ses vieilles formules mériterait vingt-deux visions que pour la performance hypnotique d’une Cate Blanchett au sommet de son jeu. Si elle ne gagne pas l’Oscar de…
BLACK RANSOM de Wong Jing
Parlons donc de Simon Yam. Depuis 2010, cette gueule indissociable des meilleures évolutions du polar hongkongais est comme en préretraite, et ce n’est pas ce machin mollasson signé par l’admirable escroc Wong Jing qui risque de prouver le contraire. Au diapason de son personnage de flic has-been, Simon traîne des pieds, et fait avancer l’intrigue…