Vallée dérangeante, le film. Compter au moins un enfant par séance qui sort en pleurant.
Auteur/autrice : François Cau
NON-STOP de Jaume Collet-Serra
Il y a quelque chose de rassurant à voir cette vieille branche de Liam Neeson jouer les Jack Bauer alcoolique dans un avion, torturant à tour de bras et traumatisant l’équipage jusqu’à ce délicieux retournement de situation final, magnifique d’incohérence et de crasse sottise finement entremêlées. Les lendemains de soirée difficile, l’amour du bis est…
NINJA TURTLES 2 de Dave Green
Cette impression, plutôt déplaisante pour qui tient à sa salubrité sensible, que Michael Bay nous force à regarder tandis qu’un yes man le masturbe dans un kaléidoscope en train de fondre.
NINJA TURTLES de Jonathan Liebesman
Quiconque a vu ne serait-ce qu’un épisode de la série Arrested Development est condamné à développer une tendresse éternelle pour Will Arnett. Même lorsqu’il se commet en second rôle « comique » reluquant le boule de Megan Fox, au beau milieu de bestioles de synthèse hideuses, encore plus inquiétantes que les costumes de tortues des…
LA NINA DE FUEGO de Carlos Vermut
Passionnant sur le papier, cette démonstration de force scénaristique sur son lit de mise en scène austère tourne à l’exercice théorique formel froid, presque cynique. Impressionnant, un peu vain, aussi.
MARIE-FRANCINE de Valérie Lemercier
Ne pas se leurrer sur ce stade du classement, Valérie n’est là que pour marquer l’effort d’amélioration depuis 100% Cachemire.
MAXIMUM CONVICTION de Keoni Waxman
Tiens, Steven Seagal a encore grossi. Et son binôme d’occasion, le catcheur Steve Austin, joue encore moins que lui – un genre d’exploit en soi.
MA VIE DE CHAT de Barry Sonnenfeld
L’unique hypothèse plausible pour expliquer la concrétisation de ce machin : Luc Besson possède de gros dossiers sur Kevin Spacey, Christopher Walken, Jennifer Garner et Barry Sonnenfeld, et il voulait absolument les humilier suite à un traumatisme remontant à la petite enfance.
LUCY de Luc Besson
Moins drôle et efficace que Limitless, dont il pompe allègrement le pitch, le dernier film de Luc Besson parvient presque à se donner l’air adorable lorsqu’il tente de faire croire que son auteur est capable d’écrire des dialogues intelligents.
LOVE AND FRIENDSHIP de Whit Stillman
Enlevée, primesautière, agréable au regard et à l’oreille, cette énième adaptation de Jane Austen vous régalera ou vous laissera complètement de marbre. C’est votre droit le plus strict et personne ne devrait vous en vouloir pour ça.