ANNABELLE de John R. Leonetti

Le cinéma d’horreur rend-il les ados cons ? Qu’on se rassure, ils l’étaient déjà avant d’entrer dans la salle, divisant leur intelligence d’autant de personnes dans leur groupe. Ils ne vont pas au cinéma pour y voir un film, mais une attraction foraine. Des personnages idiots, une intrigue prétexte, des jump scares toutes les dix…

TOUT SCHUSS de François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard

Subitement, la carrière de José Garcia achève sa révolution pour s’en revenir à de très pénibles digressions autour de personnages qu’il aurait à peine toléré lors de ses duos avec Antoine de Caunes pour l’émission Nulle Part Ailleurs. Ce n’est qu’un univers parallèle de ce que tu pourrais devenir, José. Reviens, ne va pas vers…

TERMINATOR GENISYS de Alan Taylor

Et Hollywood découvrit, non sans une certaine stupeur, qu’un blockbuster ne peut pas se concocter en se basant uniquement sur des études de marché. Et à l’heure où je vous parle, ce sodomite sans dieu de Jai Courtney court toujours.

TARZAN de David Yates

Au niveau conceptuel, la séquelle d’un film qui n’existe pas, faut avouer que ça intrigue. En réalité, le peu d’intérêt du long-métrage le cantonnera à un paragraphe lapidaire dans la biographie posthume de Margot Robbie en 2079, et à une scène coupée dans le biopic raté qui en résultera.

SPOTLIGHT de Tom McCarthy

N’était mon péché mignon pour les grandes enquêtes contre la machine insensible à broyer les âmes, il n’y aurait à retenir de ce petit dossier de l’écran que l’accent foireux de Mark Ruffalo. C’est peu.

SKIN TRADE de Ekachai Uekrongtham

Alors Ron Perlman et Peter Weller, on cachetonne entre Dolph Lundgren et Tony Jaa, maintenant ? Dans des produits douteux qui étalent les crapuleries de leurs bad guys avec une complaisance suspecte, qui plus est ? Vous savez que des carrières sont mortes pour moins que ça ? Je ne menace personne, je rappelle des…

SHOWRUNNERS de Des Doyle

Il sourd de ce documentaire un profond respect pour son sujet (les responsables de séries, donc). Ça aligne de la considération très générale pour ne pas trop perdre le spectateur forcément fasciné ; en gros, showrunner, c’est un métier passionnant, mais dur. Mais passionnant. Mais dur. Guettez les apparitions de Matthew Carnahan, frère et collaborateur…

SCENIC ROUTE de Kevin et Michael Goetz

Ce road-movie interruptus peut servir de métaphore à l’ensemble du nouveau cinéma de genre indépendant américain : c’est parfois bien filmé, plutôt bien joué, et ça prend son temps pour raconter vraiment pas grand-chose.

RETOUR CHEZ MA MERE de Eric Lavaine

C’est en partie grâce à ce genre de bouse mal jouée, mal écrite, à peine mise en scène, anachronique de médiocrité boulevardière qu’un film correct comme Victoria apparaît désormais merveilleux.