En 2014-2015, le cours du Kad Merad poursuit son impressionnante stagnation, dans des produits honteux troussés par ses copains d’avant. Et maintenant, la météo.
Catégorie : Désordre
OUPS J’AI RATE L’ARCHE de Toby Genkel
Théorie du complot numéro 111 : et si cette chose qui cherche à rendre vos enfants daltoniens, sourds, et un peu cons aussi probablement avait été produite en sous-main par Disney pour faire croire qu’après tout, ses films ne sont pas si horribles que ça ? Pour preuve, à côté, Zootopie passe pour un chef-d’œuvre.
OZZY, LA GRANDE EVASION de Alberto Rodriguez
Vallée dérangeante, le film. Compter au moins un enfant par séance qui sort en pleurant.
NON-STOP de Jaume Collet-Serra
Il y a quelque chose de rassurant à voir cette vieille branche de Liam Neeson jouer les Jack Bauer alcoolique dans un avion, torturant à tour de bras et traumatisant l’équipage jusqu’à ce délicieux retournement de situation final, magnifique d’incohérence et de crasse sottise finement entremêlées. Les lendemains de soirée difficile, l’amour du bis est…
NINJA TURTLES 2 de Dave Green
Cette impression, plutôt déplaisante pour qui tient à sa salubrité sensible, que Michael Bay nous force à regarder tandis qu’un yes man le masturbe dans un kaléidoscope en train de fondre.
NINJA TURTLES de Jonathan Liebesman
Quiconque a vu ne serait-ce qu’un épisode de la série Arrested Development est condamné à développer une tendresse éternelle pour Will Arnett. Même lorsqu’il se commet en second rôle « comique » reluquant le boule de Megan Fox, au beau milieu de bestioles de synthèse hideuses, encore plus inquiétantes que les costumes de tortues des…
LA NINA DE FUEGO de Carlos Vermut
Passionnant sur le papier, cette démonstration de force scénaristique sur son lit de mise en scène austère tourne à l’exercice théorique formel froid, presque cynique. Impressionnant, un peu vain, aussi.
MARIE-FRANCINE de Valérie Lemercier
Ne pas se leurrer sur ce stade du classement, Valérie n’est là que pour marquer l’effort d’amélioration depuis 100% Cachemire.
MAXIMUM CONVICTION de Keoni Waxman
Tiens, Steven Seagal a encore grossi. Et son binôme d’occasion, le catcheur Steve Austin, joue encore moins que lui – un genre d’exploit en soi.
MA VIE DE CHAT de Barry Sonnenfeld
L’unique hypothèse plausible pour expliquer la concrétisation de ce machin : Luc Besson possède de gros dossiers sur Kevin Spacey, Christopher Walken, Jennifer Garner et Barry Sonnenfeld, et il voulait absolument les humilier suite à un traumatisme remontant à la petite enfance.