Catégorie : Désordre

Le double maléfique du Vive la crise ! de Jean-François Davy, où le ton anar de droite devient libertaire d’extrême-droite. Lelouch est un naufrage.

Je te chie dans la bouche, cinéma comique français Hollandiste, avec ta conception toute petite-bourgeoise du vivre ensemble, ton casting recomposé à la recherche de la dignité perdue dans des rôles à la fois sous et surécrits par QUATRE coscénaristes qui n’ont vraisemblablement que de vagues souvenirs du monde réel. Non, on n’ira pas tous…

Insupportable micro-phénomène qui tend à tuer à petits feux la comédie américaine contemporaine, ce mélange entre trash bourgeois et politiquement correct, enrobé dans une facture nostalgique vide de sens. Ici, une adaptation de séries pour trentenaires filmés pour des ados de 10-15 ans, avec un humour en dessous de la ceinture mais comme pétrifié par…

De la douleur de voir des hordes de vacanciers se précipiter en salles obscures voir Taken 3, alors que ce polar noir de jais défonce à tous niveaux la dernière production écrite par le gros orteil gauche de Luc Besson. Du hard boiled désuet, certes, mais je n’échangerais jamais mon Liam Neeson avec un bouc…

Craig Sheffer, Dennis Haysbert, Bill Duke, Wes Studi, Ernie Hudson… le défilé d’excellents acteurs venus misérablement cachetonner dans cette bouse indigne fait autant mal au cœur et à l’âme que les infâmes effets spéciaux numériques usités pour donner vie aux gros chiens éponymes. Heureusement, on peut toujours compter sur le manque de talent de Shane…

À peine deux ans de succès et voilà le petit Adams du peuple déjà à l’affiche d’un projet plus perso, plus fragile #TchaoPantinLesGros. Le ratage s’avère d’une telle ampleur, le script d’une telle imbécilité dans son racolage aux bons sentiments que la tête de turc privilégiée du bon goût susciterait presque la pitié. Presque. Laissons-le…

Le seul intérêt de cette bande horrifique poseuse à souhait est de nous rappeler que Katharine Isabelle existe toujours, et qu’elle cherche encore un écrin à son talent au moins à la hauteur de la trilogie Ginger Snaps qui la fit découvrir.

Le temps d’une projection, se retrouver dans la peau d’un prisonnier de Guantanamo, torturé par des reprises odieusement pitchées de tubes frelatés, coulées dans une histoire imbécile. Et je rêve, ou ce film essaie de sexualiser des rongeuses ?

Non content de survoler tous les événements et de ne jamais traiter son sujet éponyme (Saint-Laurent a du talent parce qu’il est talentueux et il est fragile psychologiquement parce qu’il a une fragilité psychologique), le film suinte d’une vulgarité larvée, d’où il ne manque plus que le rire revanchard de Pierre Bergé en voix-off pour…

Autant le premier film mettait des plombes à démarrer, autant sa suite trottine passée sa spectaculaire introduction. Le troisième devrait être le bon.