LA MARQUE DES ANGES – MISERERE de Sylvain White

Pourquoi les bouquins de Jean-Christophe Grangé sont inadaptables ? Facile : leur structure mélange à la va-comme-je-te-pousse les cliffhangers vaseux à la Dan Brown et des conclusions qui lorgnent de toutes leurs maigres forces vers les résolutions de James Ellroy. Mais surtout, le plus gros problème, au-delà même du style tout relatif de l’auteur, reste que ses histoires sont totalement grotesques. Le combat de petits vieux réincarnés en animaux à la fin du Concile de Pierre, le principe même du Vol des Cigognes, et cette fois-ci ces mystérieux orphelins à la voix qui tue, tous les récits de Grangé racontent quand même n’importe quoi. Si en plus on rajoute le binôme le plus absurde de l’année dans les rôles principaux, faut pas venir s’étonner.