MAL DE PIERRES de Nicole Garcia

Beau drame d’époque, rien à redire, du travail de professionnelle sachant coacher son équipe. Ça ronronne, ça bourdonne de plus en plus lointainement, ça stagne sur place. Academy award winner Marion Cotillard attend une réponse de son amant. Son mari revient avec un paquet de lettres revenues à expéditeur et OHLALA LE BEAU GESTE TECHNIQUE…

THE MAJOR de Yury Bykov

Un polar brutal, impeccablement filmé, deuxième démonstration implacable de la semaine que le cinéma russe ne se cantonne pas aux blockbusters patriotiques, aux films d’auteur patriotiques, ou aux projets gonzo avec Gérard Depardieu.

MAGIC MIKE XXL de Gregory Jacobs

Comme son prédécesseur, cette suite tente de toutes ses forces de me faire virer gay, n’hésitant pas une seule seconde à illustrer le strip-tease de cette GROSSE COQUINE de Joe Manganiello par ma chanson préférée. Bien essayé, les gars.

LOVE de Gaspar Noé

Désormais, en France, c’est donc une association d’extrême-droite qui décide de la visibilité des films en salles obscures, comme si le 7e art était lui aussi en état d’urgence. Et c’est effectivement ce qui pouvait le plus nuire au petit dernier de Gaspar Noé, conçu pour être vu sur grand écran et en 3D. Ravalé…

THE LORDS OF SALEM de Rob Zombie

Rob Zombie aime sa femme Sheri Moon. C’est un fait irréfutable, et même le jalon essentiel de sa filmographie. Elle est sa muse, son égérie, son double maléfique. Il lui compose des rôles que personne d’autre ne pourrait lui écrire, et pour cause : son jeu si particulier ne semble exister que pour donner chair aux…

LONE RANGER de Gore Verbinski

Conséquence de cet été meurtrier pour le divertissement de masse, cette super-production beaucoup trop longue et plombée par le non-jeu grimaçant de Johnny Depp se retrouve sur le podium des meilleurs blockbusters hollywoodiens de juillet / août. Gore Verbinski, tâcheron taiseux, développe ici des velléités de mise en scène surprenante, qu’il ne peut s’empêcher de…

LIBRE ET ASSOUPI de Benjamin Guedj

Il paraît que le roman original est pas mal. C’est possible. En tout cas, je suis sûr que son adaptation cinématographique lénifiante à s’en décrocher la mâchoire à force de bailler m’a coupé toute envie de le lire.

JUSQU’A CE QUE LA FIN DU MONDE NOUS SEPARE de Lorene Scafaria

Depuis sa mémorable composition de prof de philo dépressif dans Little Miss Sunshine, tout le monde sait à quel point Steve Carrell peut être un immense acteur. Tout le monde sauf lui. Ou son agent. Ou les Illuminatis, pour ce qu’on en sait. De petits rôles en grosses purges, sa carrière ne ressemble qu’à une…

JOKER de Simon West

Entre Expendables 3 et Fast and Furious 7, il faut abreuver la soif jasonstathamienne de substrat esthétique théorique. Que la bête soit exaucée : le réalisateur des Ailes de l’Enfer envoie Jason casser des crânes et des entrejambes à Las Vegas, sous le regard attendri de seconds couteaux visiblement persuadés de valoir mieux que ça….