Moins drôle et efficace que Limitless, dont il pompe allègrement le pitch, le dernier film de Luc Besson parvient presque à se donner l’air adorable lorsqu’il tente de faire croire que son auteur est capable d’écrire des dialogues intelligents.
Catégorie : Désordre
LOVE AND FRIENDSHIP de Whit Stillman
Enlevée, primesautière, agréable au regard et à l’oreille, cette énième adaptation de Jane Austen vous régalera ou vous laissera complètement de marbre. C’est votre droit le plus strict et personne ne devrait vous en vouloir pour ça.
LOIN DE LA FOULE DECHAINEE de Thomas Vinterberg
« Mais au fait, t’aimes bien les drames romantiques en costume, à grand coup d’amour impossible juste parce que les personnages en ont décidé ainsi ? » / « Non, pas vraiment, et toi ? » / « Oui. Et ça t’apprendra à m’emmener voir du Desplechin. »
JUPITER : LE DESTIN DE L’UNIVERS de Lana et Lilly Wachowski
Pourquoi défendre un film à la direction artistique aussi inégale, tantôt sublimement inspirée, tantôt agrégat raté de multiples influences trop visibles, et surtout aussi ostensiblement amputé d’une bonne heure au vu d’ellipses beaucoup trop saisissantes ? Tout simplement parce que les Wachowskis font partie des derniers fous furieux à vouloir sortir des sentiers du blockbuster…
JUNGLE de Greg McLean
La jungle, c’est de la merde. Telle est la morale édifiante de cette sorte de préquelle de Swiss Army Man réalisée par un Greg McLean qui nous rejoue le même coup que dans Wolf Creek : une moitié de film en guise d’exposition, où des personnages se fondent dans des paysages somptueux, suivie d’une montée en…
LE JUGE de David Dobkin
Au bout de 2h15 proprement interminables (j’ai dû voir le film en quatre fois pour cause d’endormissement systématique), Robert Downey Jr perd le procès mais c’est pas grave : son papounet est fier de lui. Puis Robert Duvall la joue Marion Cotillard à la fin de Dark Knight Rises en pleine partie de pêche. Yep,…
INTERSTELLAR de Christopher Nolan
À la notable exception de LA scène poignante qui aura mindfucké jusqu’aux spectateurs les moins sensibles, lorsque Christopher Nolan tente de baser son ambitieux récit sur des arguments purement émotionnels, il évoque ses robots configurés pour faire de l’humour : ça ressemble à ce que ça veut imiter, mais on sent tout de suite que…
LES INSOUMIS de James Franco
Oh le vilain retitrage français pour millenials fans de Raquel Garrido. Cela dit, il colle plutôt bien au projet de James Franco, adaptation de Steinbeck en mode automatique où le tout Hollywood viendrait se payer son petit frisson d’extrême-gauchisme pour la cause, pour la résistance, pour la botay de l’engagement aux côtés de cette masse…
INSIDE de Miguel Angel Vivas
Encore pire et plus inutile que le remake de Martyrs, celui du A l’intérieur de Julien Maury et Alexandre Bustillo. Quand tu en viens à regretter Nicolas Duvauchelle, c’est que quelque chose, quelque part, a atrocement déconné.
THE HOUSE de Andrew Jay Cohen
Jusqu’où peut mener l’amour de Will Ferrell et l’affection pour Amy Poehler ? Jusqu’à la vie, jusqu’à la mort, JUSQU’AU MEURTRE ? Pas nécessairement (quoique s’ils me le demandaient avec la bonne inflexion vocale rigolote…), mais au moins jusqu’à regarder des choses aussi médiocres que Daddy’s Home, Sisters ou Zoolander 2 en se forçant à y trouver…