LE MONDE DE DORY de Andrew Stanton

La principale réussite de cette séquelle redondante réside dans sa mise en abyme de la condition de son héroïne. Il s’oublie en effet au bout de 30 secondes, avec quelques rémanences inattendues devant des films d’animation estivaux moins structurés que votre Pixar lambda.

COPAINS POUR TOUJOURS 2 de Dennis Dugan

Waouh. Juste : waouh. On est vraiment dans le futur, là, tout du moins dans celui décrit par le génial Mike Judge dans le non moins génial Idiocracy. Au menu : des blagues de pisse, de rot, de caca, du comique de situation inepte, sous-écrit, monté à la truelle, jamais Ô GRAND JAMAIS mis en scène de…

LE CONVOI de Frédéric Schoendoerffer

Quelle déception ! Très loin de la médiocrité malsaine de Truands, le nouveau film de Schoendoerffer ne laisse pas grand-chose à se mettre sous la dent, pas même la traditionnelle apparition de Ludovic, frangin du réalisateur et probablement pire acteur français en activité, si tant est qu’on puisse appeler ça une activité. Ludo, Frédo, joignez…

CONVERSATION ANIMEE AVEC NOAM CHOMSKY de Michel Gondry

Le film devrait plutôt s’intituler « Plusieurs interviews mal préparées de Noam Chomsky », mais les partis pris de Michel Gondry parviennent plus d’une fois à élever un dialogue où le créateur se révèle bien plus que son sujet. Bienvenue donc dans une psyché juvénile en butte aux contradictions d’un monde qu’elle refuse de comprendre,…

BOTTOM OF THE WORLD de Richard Sears

– HEY ça te branche une version lo-fi à tous niveaux de Lost Highway avec Jena Malone ? – Meh. – Jena Malone, frèrrre. – Non, vraiment. – JENA MALONE ET TED LEVINE PUTAIN – Ted Levine ? – Buffalo Bill dans Le Silence des Agneaux, la lotion, tout ça. – Ah. – Alors ? – Quoi ?…

THE BOSS de Ben Falcone

Outre le manque de rythme criminel, la volonté d’absolution des milliardaires esclavagistes pour cause de charmante excentricité peut faire rendre ses quatorze derniers repas.

BLUE RUIN de Jeremy Saulnier

A ranger délicatement aux côtés d’Under the Skin dans la catégorie des films indépendants qui s’acoquinent dans les terres du cinéma de genre pour mieux se défiler vers un éther intangible, où la conscience du spectateur se noie dans le sens de la longueur.

UNE AUTRE VIE de Emmanuel Mouret

D’une idée marrante sur le papier – plonger l’objet Joey Starr dans une ambiance de mélo pompeux -, l’inégal Emmanuel Mouret ne fait strictement rien et se contente de promener nonchalamment ses acteurs sur une partition grippée, où tout est surligné à la truelle par une bande-son lyrique à contretemps.

A TOUTE EPREUVE de Antoine Blossier

Au crédit du réalisateur, il faut lui accorder qu’il a signé la comédie française générationnelle la moins honteuse de cette décennie. Je prends néanmoins les paris : dans dix ans, les fans enthousiastes reverront le film et ressentiront la même horreur que les aficionados juvéniles de Génial ! Mes Parents Divorcent, qui ont grandi avec…

ATM de David Brooks

Trois gros connards de traders arrogants se retrouvent bloqués dans le local d’un distributeur de billets par un gros sociopathe en anorak planté à l’extérieur. Particularité ? Nos héros sont plutôt lâches, un peu cons, font absolument n’importe quoi et aggravent leur sort à chaque tentative de fuite. Comme le tout est correctement réalisé, c’est presque…