WHY DON’T YOU PLAY IN HELL de Sono Sion

Les vrais savent : le Japonais Sono Sion aligne une carrière aussi passionnante que massacrée par une exploitation hexagonale incohérente sortant ses films dans le désordre, avec systématiquement plusieurs wagons de retard. Sur la quinzaine de longs-métrages réalisés par ce metteur en scène passionnant, plus versatile et adepte de la remise en question que tous…

WHIPLASH de Damien Chazelle

À la limite, le seul reproche à adresser au premier long de Damien Chazelle serait sa perfection. De la mise en scène au montage, de la direction d’acteurs au mixage de la bande-son, rien ne dépasse, tout s’emboîte. Cette maîtrise totale, ahurissante, pourrait passer pour de la manipulation si elle n’était totalement raccord avec le…

WELCOME TO NEW YORK de Abel Ferrara

Ferrara n’a pas réalisé de bon film depuis Nos Funérailles en 1996. Pour quiconque a ne serait-ce que tenté de s’intéresser à son cinéma depuis deux décennies, le spectaculaire échec artistique de Welcome to New York n’a rien de surprenant. Comment expliquer le déversement de haine fielleuse d’une critique française qu’on a connu infiniment plus…

UNE VIE VIOLENTE de Thierry de Peretti

Le polar politique français le plus cinématographiquement stimulant depuis Le Grand Jeu de Nicolas Pariser, avec tous les défauts des œuvres commando (figurants qui regardent la caméra, dialogues pas toujours très heureux) mais surtout les énormes qualités. Il y a dans Une vie violente un équilibre hypnotique entre l’apparente sécheresse de la mise en scène…

LA VIE REVEE DE WALTER MITTY de Ben Stiller

Au sommet de sa maîtrise cinématographique, Ben Stiller se colle une grosse cible sur la tronche à destination des cyniques fielleux, qui ne verront dans le film qu’une succession de cartes postales sans enjeux. Tout se joue lors de la scène de retrouvaille du personnage de Sean Penn, qui pourrait effectivement passer pour un gros…

D’UNE VIE A L’AUTRE de Georg Maas

Ça doit bien faire trois semaines que je retarde la chronique de ce film pourtant infiniment moins désagréable que, disons, une minute de la série « comique » P’tit Quinquin. Déjà, je ne l’avais vu en salle à l’époque que pour patienter deux heures avant de pouvoir poser mes encombrantes valises dans un domicile accueillant….

VERONICA MARS de Rob Thomas

Ô toi, que j’avais envie de t’aimer. Rien que pour le principe, sur la seule foi de ta conception participative, en dehors des canons industriels hollywoodiens qui ne voulaient pas de toi – les fans de la série, stoppée net il y a sept ans faute d’audience convaincante, ont été invités par son concepteur Rob…